Yves Gingras L'impossible dialogue. Sciences et religions livre pdf

L'impossible dialogue. Sciences et religions

par Yves Gingras

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Broché : 422 pages
Auteur : Yves Gingras
Editeur : Presses Universitaires de France
Vendu par Presses Universitaires de France
Collection : Sciences humaines
ISBN-10 :
Format : Ebook Kindle
Date de Publication : 2016-03-16
Moyenne des commentaires client : 4.9 étoiles sur 5 957 commentaires client
Nom de fichier : l-39-impossible-dialogue-sciences-et-religions.pdf (Vitesse du serveur 25.1 Mbps)
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0 internautes sur 0 ont trouvé ce commentaire utile.FaiblePar Mr. Marc BletryL'intérêt principal de ce livre est, à mon sens, d'attirer l'attention sur la dimension institutionnelle des questions de relation science-foi et de ne pas tomber dans un trop rapide consentement à l'air du temps qui voudrait qu'en fait tout va bien, circulez m'sieurs, dames ! À cet égard, Yves Gingras rappelle des faits historiques ou actuels qu'on ne saurait passer sous silence. Mais...Pour commencer, l'auteur nous dit qu'il va utiliser le mot "religion" sans plus le définir, en reconnaissant d'ailleurs que c'est impossible. Et, ne le définissant pas, il nous soumet au pire de la pensée : la confusion. Car l'intelligence est dans la nuance, la compréhension des différences et pas dans l'amalgame. Le mot religion recouvre - dans cet ouvrage - les croyances des indiens d'Amérique en leurs ancêtres et dans leur descendance du coyote, le catholicisme sous ses variétés thomistes et autres qui questionne la raison, le littéralisme biblique du XIX qui veut une Terre plate et un univers de 6000 ans, etc : autant dire, une bouillie sans consistance d'où l'auteur n'essaye pas une seule fois de distinguer des attitudes et des raisons de se comporter de telle ou telle manière. On est en plein café du commerce. Et tout "sociologue" et "historien des religions" qu'il soit, Gingras n'analyse jamais l'Église comme une réalité sociologique complexe : il la réduit à un mot et la place hors de tout contexte, en dernière analyse, distinguant de l'Église les catholiques qui ont eu des propos allant dans son sens.Concernant les deux chapitres sur Galilée, l'auteur réussit à ne pas présenter l'affaire dans toute sa complexité historique ni avec tous les liens personnels qui existaient entre bien des acteurs et porte un jugement moral sur l'histoire, ce que l'on peut difficilement qualifier de démarche historique saine. Non pas pour dire que la condamnation de Galilée soit un précédent heureux, mais qu'oublier le contexte politico-religieux rend incompréhensible les événements. Bellarmin est une de ses cibles favorites, le même Bellarmin qui écrivait à propos de Galilée : «S'il existait une démonstration prouvant que le Soleil est au centre de l'univers, et la Terre dans une troisième sphère, et que le Soleil ne tourne pas autour de la Terre, mais que la Terre tourne autour du Soleil, alors il serait nécessaire d'user de prudence pour donner une interprétation nouvelle des Écritures, et il serait préférable de dire que nous ne les comprenons pas...» : cet affreux cardinal entend donc bel et bien qu'une démonstration de nature "scientifique" (le mot n'existe pas encore à l'époque) aurait précédence sur les Écritures, de manière tout à fait juste. Il poursuit «mais je ne pense pas qu'une telle démonstration existe, car aucune ne m'a été présentée.» et Bellarmin avait raison, à l'époque les arguments étaient encore très confus et il serait absurde de prétendre que Galilée avait amené des preuves indiscutables de son hypothèse, tant s'en fallait ! Mais bon, Gingras est au dessus de ça, apparemment. Et il passe sosu silence que l'existence même des universités et des enseignements du quadrivium et compagnie sont des fruits de de l'Église et que toute l'aventure scientifique nait bel et bien de là... Mais ne nous arrêtons pas à ces détails : simplifions les choses, hein !Par ailleurs, Gingras ne nous épargne pas des tartes à la crème du type "la foi est affaire purement privée" : qu'un sociologue tienne pareille position me paraît juste ahurissant au regard de l'histoire et de la nature hautement collective des questions de foi. Bien sûr, du reste, Gingras réduit l'Église à sa hiérarchie et n'entre pas dans les questions plus fines quant à ce qu'est l'Église même d'un point de vue purement socio-historique (pas la peine d'évoquer le corps du Christ) : l'Église ne s'est jamais limitée à sa hiérarchie et les interactions complexes en interne (que Gingras note de temps en temps) et en externe montrent que traiter de cette question comme d'un seul bloc est absurde et ne permet pas de comprendre ce qui se joue.Gingras mentionne très rapidement sur la fin les idées de sciences aryenne ou communiste, mais finalement ignore ce qui aurait été un point de comparaison essentiel pour comprendre les choses : à savoir que le "mauvais contrôle" sur les sciences ne se limite pas - tant s'en faut - au religieux, mais se note aussi en présence de toute idéologie et il y aurait eu certainement bien des enseignements à tirer de comparaisons entre ces différentes situations.Un de ses leitmotiv - et un de ses points de conclusion - est que la religion appelle un dialogue science-foi, mais pas la science. Gingras semble voir là une tentative de récupération et que le côté "sens unique" de la demande en témoignerait. Mais c'est passer à côté d'un fait épistémologique élémentaire, déjà vrai au sein des différentes sciences elles-mêmes : la physique n'appelle pas l'histoire à l'aide, mais l'histoire peut appeler la physique à l'aide, en raison même de la nature des discours et des objets d'étude. De même, la philosophie peut se poser des questions sur la base des découvertes scientifiques. Cela tient simplement aux objets étudiés, et pas à une quelconque "supériorité" de l'un sur l'autre : le savoir lui-même est structuré par les objets d'étude, plus ou mons fondamentaux, ce qui rejaillit sur les relations entre disciplines. Le premier point où la chose se vérifie est entre la mathématique et la physique : les mathématiciens peuvent se poser des questions sur la base de questions de physiciens si le cœur leur en dit, mais ils en sont essentiellement indépendant, alors que la physique, elle, n'existe pas sans mathématique. Ainsi, le point de vue théologique qui raisonne sur la relation du créé à Dieu doit s'informer du donné scientifique, mais la relation n'a pas à être dans les deux sens. Penser le contraire est juste montrer d'étroites limites quant à la compréhension de la saine articulation des différentes disciplines humaines... Et Gingras tombe dans ce piège en en faisant un argument !Gingras questionne aussi le fait que Benoît XVI ait pu appeler au dialogue de l'Église avec la science et conclut même en soutenant que "la religion" (mot valise qui évite de penser, comme au café du commerce) ne peut se placer en surplomb de la raison et la juger mais que seul davantage de science peut corriger les erreurs de la science. Car la science permet-elle de fixer le bien et le mal ? Non, et précisément, seul un point de vue extérieur et antérieur à la science - mais en dialogue avec elle - peut faire office de régulateur. Sinon, le Dr Mengele n'était qu'un chercheur comme les autres... Gingras le pense-t-il ?Gingras mentionne Kuhn et ses fameux changements de paradigme, mais ne semble jamais curieux d'analyser la situation des relations science-foi dans ce cadre pourtant très pertinent, car tout ce qu'il mentionne (physique, astronomie, géologie, évolution) n'est qu'une succession de changements - voire de naissances - de pardigmes nouveaux auxquels sont confrontés des institutions complexes et des individus tout aussi complexes, ayant à géré le "changement", terme très à la mode, pour l'étude duquel des outils nouveaux ont été développés (cf. la sociologie du changement, par exemple) mais que Gingras ne semble pas pressé de prendre en compte. Son souci est de résumer les choses à : la religion et la science n'ont rien à se dire ; regardez comme la religion a été méchante dans le passé et reste bornée aujourd'hui ; la science est merveilleuse, ne vous en faites surtout pas - la bombe atomique et tout ça, c'est de la technologie, pas de la science ; nous, les rationnalistes, nous sommes différents.Pour finir, une lecture que j'ai trouvée stimulante mais d'un (très) faible niveau philosophique, épistémologique et avec une approche de l'histoire et de la sociologie très biaisée et sans nuances. Pour quelqu'un qui est Professeur d'Université, on est à mon sens tristement loin du compte. Le chercheur objectif est ailleurs que dans cet ouvrage. 2 étoiles parce qu'il y a quand même quelques éléments intéressants et que se faire réveiller est toujours bon.

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